Je n'ai finalement évoqué jusqu'ici que mes albums jeunesse.
Mais en 2013, j'ai gagné quelques prix de poésie. Le plus prestigieux a sans doute été la flamme d'or de la prose poétique pour "Au gouffre du sans-bruit".
Bizarrement, j'avais une préférence pour "Bécasse alphabétique". Mais l'étrange oiseau, envoyé au même concours, m'est revenu bredouille. Je lui ai longuement cherché un nid. Finalement, il l'a trouvé : http://www.soc-et-foc.com/FLO_detail.php?date_flo=2013&id_flo=534&PHPSESSID=ecc02f36a3c84db3a75b0c747a2b3c16
Le prix Terspsichore du poème court 2013 est revenu à..."Terpsichore" (acrostiche double).
C'était mon premier prix. Je suis donc allée à Paris le 25 mai pour le chercher. La coupe est dans ma vitrine. Ce jour-là, je ne pensais pas gagner quoi que ce soit ensuite, surtout dans l'immédiat.
Mais il y a aussi eu "A Mire-Livre, je joue ma lyre" dans le recueil "Le Livre" de l'association les Adex. http://www.lesadex.com/concours/textes13.html
Il y a surtout eu mon premier recueil, écrit en mars-avril 2013, Abécédaire fruitier.
C'était avant la grande aventure de la littérature jeunesse. Mais la dimension enfantine était déjà présente dans ce recueil. Je l'ai envoyé à une dizaine de maisons d'édition. J'ai évité les lettres de refus-type et collectionné les encouragements : "charmant et coloré", "fraîcheur que nous avons beaucoup appréciée", "Votre style est frais et délicieux"...
Et au final...
Les 26 poèmes devraient paraître prochainement aux éditions Hugues Facorat.
Je ne sais absolument pas quel accueil leur sera réservé. On est loin de la poésie contemporaine mais on n'est pas non plus dans le domaine de la poésie classique. Butinage ludique (et illustré). Chaque fruit a sa forme, du poème en prose à la villanelle en passant par le sonnet.
Mais je suis déjà passée à autre chose. Mes derniers poèmes sont plus noirs, plus sombres, plus engagés. Un peu surprenant, mais aussi à l'image de ma nouvelle, "Magdaleina" (qui serait à retravailler mais dans l'humour noir de bout en bout) et d'autres voies qu'il me reste à explorer.
Après tout, de la fantaisie au spleen, il n'y a souvent qu'un pas.